Little bastard tu m'as pris de vitesse
j'avais préparé un txt avec un début similaire au tien
je ne reviendrais donc pas dessus.
Même avertissement, toute la suite s'adresse à quelqu'un qui a vu le film.
Notons aussi que l'épreuve était aussi de filmer de nuit avec ma "nouvelle caméra"... une HV30 (ça vous dit quelque chose !). UN vrai tournage de nuit, sans projos ni rien... C'est hard. Contrairement à blair witch CCS où la lampe frontale caméra (et aussi auxiliaire) faisait partie de la narration et est même essentielle à l'histoire, ici, il fallait que toutes les lumières paraissent naturelles...
Du coup, c'est super Dark, et difficilement étalonable pour un cathodique (que ceux qui ont des écrans sombres me pardonnent
)
Sophie Agnel nous a vraiment plongé dans l'ambiance, bien que son travail est différent en fait du son synthé, vu qu'elle tape ou frotte sur les cordes du piano (choses impensables sur un synthé, du moins sans sample de la sorte
)... Du coup nous on a qqch de plus tonale qu'elle... mais bref, dans l'idée, c'est aussi angoissant
En parlant d'idée, ce n'est pas trop l'histoire qu'on a voulu développer (elle se résume en une phrase) mais bel et bien l'ambiance, avec le son, le sombre etc... D'où une fin stylisée (ralenti progressif, accélération etc...) plutôt qu'une chute au sens scénaristique du terme.
Ce que je trouve particuléirement interressant dans ce film (d'un point de vue cinématographique) est le glissent diégétique que subit la musique (elle pas d'intra à extra).
Autrement dit, on commence sur un plan indiquant Musique sur l'autoradio et on entend de la musique... la relation se fait donc : la musique qu'on "voit" est celle qu'on entend. Et Elle réagit en tant que telle : quand Florian baisse le son, la musique baisse aussi. Et pourtant... bien qu'étant sortis de la votiure, rentrés dans la maison, la musique continue "comme si de rien n'était". Elle change donc de statut, étant au début ancré dans le monde du récit, pour sortir enfin accompagner les personnages.
Merci pour la casdédi
Je tiens aussi grandement à remercier Syloo qui a bien voulu venir avec nous à l'improviste ce soir là, et qui a bien gérer pour ce film !
A noter aussi la présence sonore de mes deux demi-frères (François-Xavier, et Henri ainsi que celle de Denis, mon beau père)